Scotché au rap depuis 1990, FLYNT a commencé à rapper en 96 et s’est fait connaître sur cassettes et maxi vinyles. Son truc a toujours été l’écriture : raconter, donner du sens, trouver l’image forte, faire passer des messages et transmettre des émotions… Laborieux dans l’écriture, il aime passer des heures à construire et déconstruire des phrases. Considéré comme une des meilleures plumes francophones, FLYNT roule en indépendant depuis toujours. Ce qui importe pour lui dans la musique c’est d’être libre avant toute autre chose. 2007 marquera la sortie de son premier album J’éclaire ma ville, unanimement salué par le public et la critique. Après plusieurs années d’attente, Itinéraire bis, le deuxième album du parisien sort fin 2012, rencontre un fort succès et ce, comme à son habitude, en totale indépendance.

Je ne rappe pas pour faire plaisir à tout le monde, voilà ce que répond LA GALE quand on l’interroge sur la virulence de ses textes. La jeune Vaudoise n’a pourtant pas trempé sa plume dans le béton des banlieues pour taillader ses paroles, mais qu’importe. Oppression sociétale, contrôle étatique, racisme ordinaire, voilà le carburant que la rappeuse met dans son moteur et dans son lance-flamme. Son cœur pour moitié libanais n’est pas innocent à son insurrection et à l’urgence de son message. Il lui a surtout permis une connexion très tôt avec le milieu hip hop du Moyen-Orient et notamment palestinien. Portée par la notoriété de son rôle dans le téléfilm De l’encre, réalisé par Hamé et Ekoué de La Rumeur, elle sort son premier album, 10 roquettes à la production lourde et au groove épais.